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Le CEA Chaudière-Appalaches, par l'entremise de son projet d'intégration de personnes immigrantes en agriculture, a permis de former plus de 100 personnes depuis le début du projet en production laitière et porcine. Que plus de 60% ont été placées dans les entreprises agricoles de la région. Que ce type de projet a été tenté dans d'autres régions, mais sans succès. Que plusieurs personnes immigrantes installées à Montréal sont issues des milieux ruraux dans leur pays et ne demandent pas mieux que de vivre à la campagne.
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L'ensemble des intervenants du milieu agricole en Chaudière-Appalaches ont validé le manque de main-d'oeuvre qualifiée qui risque de provoquer d'importants impacts négatifs pour le secteur. D'ailleurs, on peut déjà constater que des producteurs retardent ou abandonnent des projets d'acquisition, d'agrandissement ou de modernisation d'entreprises. Que les experts parlent de trois postes à combler pour un travailleur en région. Les CEA parlent de plus de cinq postes pour un travailleur qualifié en agriculture. Que les nouvelles valeurs axées davantage sur l'équilibre vie - travail - famille ajoutent des défis en termes de GRH pour le secteur. Que la génération Y, 4,3 millions d'individus au Canada et bientôt 45% de la population salariée, pourrait bien nous obliger à changer notre approche en terme de gestion de personnel, et ce, tout secteur confondu.
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